Les vacances de fin d’année étant derrière nous, le travail syndical paritaire fédéral a petit à petit repris son cours, malgré cette situation sanitaire qui nous contraint toujours à travailler de façon atypique.
En ce qui concerne le dossier « Masterplan ELGABEL » et son volet « capitalisation », il est à noter, avec beaucoup de satisfaction, que tous les travailleurs concernés ont opté pour le passage vers la nouvelle formule. Les campagnes de communication de GAZELCO ont donc été très efficaces.
Il est primordial de rappeler que, grâce à la mobilisation de nos militants ainsi qu’à la ténacité de GAZELCO, il a été possible d’engranger le résultat obtenu, c’est-à-dire, de garantir un capital au minimum identique à celui prévu dans l’ancienne formule.
Mais le vaste dossier du « Masterplan » n’est pas encore achevé, nous nous penchons actuellement sur la partie relative au système rentier, plus communément appelée le « Régime B », et sommes en phase de rédaction et d’analyse des différents textes ainsi que des règlements y afférents.
Une nouvelle piste est également étudiée concernant le dossier « Langerlo », ceci dans le but de répartir aux travailleurs victimes de la faillite de leur centrale, les réserves excédentaires dans le compartiment du Fonds appartenant à cette ancienne centrale.
Concernant le dossier relatif aux déplacements, depuis plusieurs années ce groupe de travail n’avance que très timidement.
Pourtant, à la suite de la dernière programmation sociale, il avait été convenu, et ce au grand regret de GAZELCO, que tout coût éventuel engendré dans ce dossier serait imputé de la marge salariale disponible lors de la programmation sociale suivante.
Sur l’ensemble des revendications de GAZELCO, le banc patronal a formulé une proposition relative au financement de la couverture omnium 24/24 ayant, à ce stade et sous cette forme, été rejetée par GAZELCO. Cette proposition s’avérant tout simplement défavorable pour une certaine catégorie de bénéficiaires. Par ailleurs celle-ci ne correspond en rien à la revendication que nous avions posée, à savoir la révision à la hausse des deux plafonds fixés à 25 000 € et 50 000 € HTVA.
Cependant, le banc patronal est éventuellement enclin à discuter de ces plafonds mais uniquement dans un esprit de verdir les déplacements professionnels, donc uniquement à l’achat de certains véhicules dits « verts » ou à faible émission.
Les employeurs réfléchissent à l’éventualité d’assurabilité et à la couverture des motos qui deviennent un des moyens de déplacement les plus rapides, mais continuent de s’interroger sur l’aspect dangerosité de ce type de véhicule ainsi que sur le coût d’une telle assurance.
Le banc patronal se dit également prêt à entamer des débats sur la revendication relative à la multimodalité des déplacements domicile/travail, mais sous une condition constituant à ce stade un point de rupture pour GAZELCO, à savoir, la proratisation de l’abonnement social !
À contrario, le banc patronal a fait part d’une ouverture de dialogue quant à la prise en charge des frais de parking SNCB à concurrence de 80 % des frais réels encourus, mais avec un plafond de 400 € sur base annuelle.
Les employeurs se disent également prêts à étudier le dossier du « Carpooling » et l’avantage fiscal qui doit en découler, ainsi que la prise en compte des Km parcourus par covoiturage.
Cependant, nous nous heurtons à un mur concernant la politique des déplacements internationaux et par voie maritime, les patrons tiennent à ce que cette matière reste exclusivement gérée par les entreprises concernées et restent opposés à la négociation d’un socle commun sectoriel.
Concernant la révision de la vitesse moyenne de 50 km/h reprise dans les dispositions relatives à la prime de mobilité, les patrons restent à ce stade très fébriles et n’ont pas encore montré d’ouverture dans ce débat.
Vous l’aurez compris… le combat continue.
Fraternellement,
Romain WIJCKMANS
Secrétaire fédéral GAZELCO